jeudi 13 janvier 2011
lundi 27 décembre 2010
La mode du goûter des enfants est vraiment assez bizarre. J'explique. Quand j'étais enfant, il y avait un goûter à quatre heures, point barre. Maintenant, il y en a deux : un à dis heures, l'autre à quatre. Il n'est pas toujours facile de ne rien donner. Or, les enfants se copient les uns les autres et beaucoup ont des goûters industriels.
Je suis archi contre, surtout que non seulement c'est mauvais au goût, premiuer grief, mais il est certain que tous les gras et sucres inductriels sont plus mauvais pour la santé que les gras et sucres maison. je veux dire, un gâteau maison, avec beurre et sucre, est moins mauvais qu'un gâteau industriel.
Donc je propose à mon fils des goûters maison, suffisamment bons pour qu'il les préfère aux goûters industriels : donc beaucoup de chocolat, de trucs sucré, mais avec des saveurs.
Je fais une pâte à tartiner au caramel (tout con : crème + caramel à sec) que je tartine sur des sandwich. Ou du chocolat fondu. Ou les deux (hé hé).
Parfois aussi il a des goûters salé : sandwich au fromage, ou fromage tomate, fromage concombre.
Et vous, que faites-vous? Ou bien vous vous moquez des gouters industriels?
samedi 6 novembre 2010
Merci aux nouveaux parents qui viennent de nous rajouter un peu de douceur au monde, et qui vont trimer pendant 20 ans pour que leur petit bout de douceur enrichisse l'humanité.
Chuis toute émue. J'adore les naissances.
Je suppose qu'il va falloir que j'arrête de lui envoyer des vêtements de grossesse.
mardi 2 novembre 2010
lundi 27 septembre 2010
Alors je profite : j'ai du mal à vivre le fait de me sentir peu appréciée au milieu des gens avec qui je bosse.
Voilà comment ça se passe : je re père un comportement de quelqu'un, ou une info, ou d'une façon plus générale, quelque chose qui me semble digne d'attention : je le dis lors de réunion, si c'est pro, ou au café, si c'est perso. Mais mon affreux et horrible manque de confiance en moi fait que je le mentionne doucement, sans pousserdes cris - vous savez, on a tous des collègues qui arrivent en hurlant : vous savez pas la nouvelle ??? Eh bien, ça n'est pas mon genre. Je dis plutôt : j'ai appris que... et d'un air dubitatif. J'ai toujours peur de me tromper ou d'avoir mal compris.
résultat, mes infos sont pasées sous silence, on hoche poliment la tête. Dernièrement, j'ai parfois pris mon courage à deux mains et insisté en revant sur le sujet et en disant : désolée, mais je crois que ce que j'ai mentionné est important, et tout le monde dit "oui oui oui" mais personne n'en parle.
Et puis un ou deux jours après on ne parle plus que de ça, mais l'info vient d'une autre personne que moi : j'ai mis la puce à l'oreille de quelqu'un qui a fait circuler l'info, par son charisme et son attitude.
Il est déjà arrivé que la personne me cite : mais on retient plus le nom de celui ou celle qui est populaire, que tout le monde connait, de la grande gueule, etc.
Voilà. Et ça, j'en ai marre.
J'ai remarqué aussi (car je fais des efforts pour que cela change) que parfois, quand, dès le début, je me montrais plus mordante en évoquant le sujet des le début, plus "agressive", quand je faisais un peu de cinéma... alors on s'intéressait plus à mon info et on enregistrait qu'elle venait de moi.
résultat : si je veux, dans mon boulot, apparaître comme une personne compétente, je dois changer ma façon d'être. Etre plus "actrice".
Cela m'est difficile, et cette "nécessité" me rend plutôt mélancolique. Je voudrais plus être seulement moi-même.
mardi 20 juillet 2010
Aux Feuillantines
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.Notre mère disait: jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles.
Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fimes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!
Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.